Le printemps arrive (enfin !), et avec lui son lot de petits bonheurs champêtres.
Les jolis bouquets de fleurs des champs que Chou me ramène, encore pleins de terre et amoureusement froissés dans son sac à dos. Les ballades du dimanche dans les chemins défoncés par l'hiver, avec des amis citadins qui s'extasient devant les chevaux sales et mal tondus de la vieille folle, et tombent limite en pâmoison devant ces immenses étendues vertes qui s'étendent à perte de vue, et qui dans quelques semaines nous provoqueront des allergies mémorables (colza, mon amour). Le réveil au chant du coq qui nous avait tant manqué pendant l'hiver, mais qu'au bout de même pas 2 jours tu te demandes où cette maudite carabine à plombs a encore pu se cacher ...
Et puis, last but not least, l'entretien du jardin et la remise en route du potager.
Alors bon, le potager c'est pas mon truc, et d'ailleurs Chou s'en dépatouille très bien tout seul. Tout seul, ou avec un ami qui aimerait bien avoir un jardin et qui du coup s'éclate dans le notre, enfin dans tous les cas tant mieux, parce qu'à la limite, aller cueillir les fraises et les framboises, je dis pas non, et je peux même faire un effort pour les salades même s'il faut mettre les mains dans la terre, mais m'arracher les muscles à retourner de la caillasse et des mauvaises herbes, très peu pour moi merci.
Par contre, la tonte de la pelouse ne me dérange pas outre mesure. Surtout depuis qu'on a une nouvelle tondeuse qui marche bien (voire marche tout court), parce que je veux bien y mettre du mien, mais lutter pendant 10min avec cette maudite corde pourrie pour démarrer cette machine de malheur qui en plus n'est pas autotractée (enfin l'a été mais plus maintenant, c'est encore pire), j'apprécie moyen. Du coup, hier on s'est attaqués à deux à la 1ère tonte de printemps : je tonds, Chou remplit les sacs, et ainsi de suite. Sauf que voilà, la 1ère tonte de printemps, elle est plutôt du genre hardcore : le bac se remplit en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, l'herbe est encore humide et c'est la misère pour désengluer les lames, en gros on en a pour la semaine avant de venir à bout de nos 1000m carrés de terrain. Et avec 15 sacs (au bas mot) par jour, on est pas non plus au bout de nos peines.
Alors hier soir, en voyant le tas de nouveaux sacs qui grossissait dangereusement, et qui s'ajoutait à ceux qui pourissaient là depuis l'an dernier, cause grosse flemme de se lever le samedi matin pour aller à la décharge, on a eu une idée. On allait se débarasser de tout ça discrètement, à la nuit tombée ... restait juste à trouver l'endroit idéal.
On a donc commencé par blinder notre poubelle, normal ... autant vous dire que la tête des éboueurs ce matin, c'était assez comique à voir. Puis Chou a suggéré qu'on se débarasse du reste dans les poubelles des voisins ... oui, sauf que non, c'est un peu bâtard quand même, d'autant plus que des sacs pleins d'herbe qui pourissent depuis près de 8 mois, c'est pas que ça pue la mort mais pas loin ... Alors on a tout chargé dans la voiture (mon break, mon amour), et on est parti en mission "trouvage d'un coin discret où vider ce tas de m*erde". Comme on est pas des porcs, on a d'abord donné l'herbe fraîchement coupée aux chevaux crasseux de la vieille folle, qui crèvent un peu la dalle dans leur champ désséché. Et pour le reste, là pour le coup, on s'est lâchés : après 2km à fond dans les chemins (bon d'accord, à 20km/h, mais en même temps c'est un break Pijo que j'ai, pas un 4x4 hein), on s'est arrêtés à la lisière de la forêt, et on a été faire un joli tas avec le contenu de nos sacs, en sous bois, juste à côté d'un tas de vieille ferraille, même qu'on s'est demandé ce que ces horreurs pas du tout biodégradables faisaient là, au beau milieu de la forêt ... Autant dire que le prochain qui passera par là a de grandes chances d'être plus que ravi du voyage, notre tas d'herbe tondue pas très fraîche, ça ressemble un peu à une bouse de dinosaure monstrueusement malodorante, et à côté de la ferraille, ça fait un effet plutôt top en fait : genre "mon coin décharge perso". Remarque, maintenant qu'on a trouvé le filon, on va pas non plus se priver pour la suite (parce que la mission décharge le samedi matin, c'est définitivement pas humain, et puis les chevaux de la vieille folle, il vont devenir obèses à force), et tant pis si notre nouvel ami le ferrailleur revient ... le gros porc sur ce coup là, il me semble bien que c'est lui, non ?
Résultat : on est revenus à la maison morts de rire comme des enfants qui viennent de jouer un mauvais tour, le coeur battant parce que même si c'est pas interdit, même si on pollue pas, on avait quand même un peu honte de nous (mais quand même moins honte que d'aller vider ces immondices à la décharge, parce que là pour le coup mon égo, bien que pas franchement surdimensionné, en aurait pris un sacré coup) ... et tout contents de notre belle trouvaille !
De vrais gamins j'vous dis ...
Sinon, un composteur ça coûte pas cher, et en plus il paraît que les nouveaux ils ont un super système anti-qui-pue ... Oui, je sais, mais c'est tellement moins drôle !
Les jolis bouquets de fleurs des champs que Chou me ramène, encore pleins de terre et amoureusement froissés dans son sac à dos. Les ballades du dimanche dans les chemins défoncés par l'hiver, avec des amis citadins qui s'extasient devant les chevaux sales et mal tondus de la vieille folle, et tombent limite en pâmoison devant ces immenses étendues vertes qui s'étendent à perte de vue, et qui dans quelques semaines nous provoqueront des allergies mémorables (colza, mon amour). Le réveil au chant du coq qui nous avait tant manqué pendant l'hiver, mais qu'au bout de même pas 2 jours tu te demandes où cette maudite carabine à plombs a encore pu se cacher ...
Et puis, last but not least, l'entretien du jardin et la remise en route du potager.
Alors bon, le potager c'est pas mon truc, et d'ailleurs Chou s'en dépatouille très bien tout seul. Tout seul, ou avec un ami qui aimerait bien avoir un jardin et qui du coup s'éclate dans le notre, enfin dans tous les cas tant mieux, parce qu'à la limite, aller cueillir les fraises et les framboises, je dis pas non, et je peux même faire un effort pour les salades même s'il faut mettre les mains dans la terre, mais m'arracher les muscles à retourner de la caillasse et des mauvaises herbes, très peu pour moi merci.
Par contre, la tonte de la pelouse ne me dérange pas outre mesure. Surtout depuis qu'on a une nouvelle tondeuse qui marche bien (voire marche tout court), parce que je veux bien y mettre du mien, mais lutter pendant 10min avec cette maudite corde pourrie pour démarrer cette machine de malheur qui en plus n'est pas autotractée (enfin l'a été mais plus maintenant, c'est encore pire), j'apprécie moyen. Du coup, hier on s'est attaqués à deux à la 1ère tonte de printemps : je tonds, Chou remplit les sacs, et ainsi de suite. Sauf que voilà, la 1ère tonte de printemps, elle est plutôt du genre hardcore : le bac se remplit en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, l'herbe est encore humide et c'est la misère pour désengluer les lames, en gros on en a pour la semaine avant de venir à bout de nos 1000m carrés de terrain. Et avec 15 sacs (au bas mot) par jour, on est pas non plus au bout de nos peines.
Alors hier soir, en voyant le tas de nouveaux sacs qui grossissait dangereusement, et qui s'ajoutait à ceux qui pourissaient là depuis l'an dernier, cause grosse flemme de se lever le samedi matin pour aller à la décharge, on a eu une idée. On allait se débarasser de tout ça discrètement, à la nuit tombée ... restait juste à trouver l'endroit idéal.
On a donc commencé par blinder notre poubelle, normal ... autant vous dire que la tête des éboueurs ce matin, c'était assez comique à voir. Puis Chou a suggéré qu'on se débarasse du reste dans les poubelles des voisins ... oui, sauf que non, c'est un peu bâtard quand même, d'autant plus que des sacs pleins d'herbe qui pourissent depuis près de 8 mois, c'est pas que ça pue la mort mais pas loin ... Alors on a tout chargé dans la voiture (mon break, mon amour), et on est parti en mission "trouvage d'un coin discret où vider ce tas de m*erde". Comme on est pas des porcs, on a d'abord donné l'herbe fraîchement coupée aux chevaux crasseux de la vieille folle, qui crèvent un peu la dalle dans leur champ désséché. Et pour le reste, là pour le coup, on s'est lâchés : après 2km à fond dans les chemins (bon d'accord, à 20km/h, mais en même temps c'est un break Pijo que j'ai, pas un 4x4 hein), on s'est arrêtés à la lisière de la forêt, et on a été faire un joli tas avec le contenu de nos sacs, en sous bois, juste à côté d'un tas de vieille ferraille, même qu'on s'est demandé ce que ces horreurs pas du tout biodégradables faisaient là, au beau milieu de la forêt ... Autant dire que le prochain qui passera par là a de grandes chances d'être plus que ravi du voyage, notre tas d'herbe tondue pas très fraîche, ça ressemble un peu à une bouse de dinosaure monstrueusement malodorante, et à côté de la ferraille, ça fait un effet plutôt top en fait : genre "mon coin décharge perso". Remarque, maintenant qu'on a trouvé le filon, on va pas non plus se priver pour la suite (parce que la mission décharge le samedi matin, c'est définitivement pas humain, et puis les chevaux de la vieille folle, il vont devenir obèses à force), et tant pis si notre nouvel ami le ferrailleur revient ... le gros porc sur ce coup là, il me semble bien que c'est lui, non ?
Résultat : on est revenus à la maison morts de rire comme des enfants qui viennent de jouer un mauvais tour, le coeur battant parce que même si c'est pas interdit, même si on pollue pas, on avait quand même un peu honte de nous (mais quand même moins honte que d'aller vider ces immondices à la décharge, parce que là pour le coup mon égo, bien que pas franchement surdimensionné, en aurait pris un sacré coup) ... et tout contents de notre belle trouvaille !
De vrais gamins j'vous dis ...
Sinon, un composteur ça coûte pas cher, et en plus il paraît que les nouveaux ils ont un super système anti-qui-pue ... Oui, je sais, mais c'est tellement moins drôle !
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