mercredi 6 février 2008

L'hiver à la campagne (suite)

Y'a des jours où je me dis que je dois être faite à l'envers ...
Je vis en haut d'un plateau balayé d'air pur, je travaille en pleine cambrousse, je mets les pieds en ville une fois par semaine (et ce que j'appelle "ville", certains considèrent déjà ça comme la campagne) ... et je trouve moyen de tomber malade plus souvent que quand je vivais dans un centre ville hyper pollué et envahi de citadins reniflants.

Alors oui, la faute au froid, au vent, aux différences de température si traîtres à Bouseux Land lès Normandie ... autant de raisons qui font que la campagne l'hiver, ça peut vraiment être la plaie. En fait, c'est presque impossible de ne pas attrapper une saleté dans des conditions pareilles, d'ailleurs j'avais encore un rhûme terrible il y a tout juste 15 jours. D'accord, d'accord, j'étais pas obligée non plus d'enchaîner avec une grippe et 39° de fièvre, il y a des maladies moins contraignantes, je serai plus sélective avec les gros-crobes la prochaine fois.
L'avantage par contre d'être malade par ici, c'est que je n'ai aucune tentation de sortie, que je suis obligée de rester au chaud au lit ou devant la télé toute la journée. Je ne vais même pas prendre le risque d'aggraver encore mon état en allant poster le chèque du loyer. Je vais faire ma larve. Tout sera sale et en désordre dans la maison. Peut-être même n'étendrais-je même pas la lessive pour ne pas risquer de refroidir mes pauvres petits doigts avec le linge humide. Et si j'ai vraiment la flemme, je me laverai même pas, il fait vraiment trop froid dans la salle de bains.
Mais comme je suis quand même une fille bien, je ferai l'effort d'accorder une câlinette aux minettes. Je ne suis vraiment pas du genre à me laisser aller, moi.

Par contre faire ma princesse, hum, je dis pas ...

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